22 sept. 2014
21 août 2012
2 mai 2012
Projets
Divers
FILMOGRAPHIE
Réalisation Cinéma
· 2012. Long-métrage Documentaire. Co-réalisation avec Alina Isabel Pérez
· 2011. Long-métrage Documentaire.
· 2007/2008 – Long-métrage Documentaire.
· 2005 – Court-métrage.
· 2002 - Long-métrage
· 1998 – Court-métrage
· 1993 - Documentaire
· 1993 – Film documentaire
· 1992 – Court-métrage
· 1990 – Court-métrage
Coscénariste
· 1989 – Long-métrage
Films institutionnels / publicitaires / commandités
· 2000 – Film Promotionnel
· 1998 – Spots de Sensibilisation
· 1997 – Film Institutionnel
· 1997 – Film de Sensibilisation
· 1990-2000 Films Publicitaires
Production
· 1990-Création de la société de production
·1998 – Court-métrage
· 1988 – Court métrage (Madrid)
Production exécutive (Tunisie)
· Clips 1990 à 2000
· Long-métrage1998.
Assistante à la réalisation
· DE 1983-1990 :
· Stagiaire à la réalisation 1982-
31 oct. 2011
4 déc. 2008
Article de Guy Sitbon. Journaliste à MARIANNE
Les survivants de ces jours bénis, Nadia el Fani est allée les pêcher sur les pentes lapis-lazuli de Sidi bou Saïd, dans les ruelles de la kasbah de Sousse, entre djellabas opalescentes et terrasses ensoleillées. Ils racontent l’épopée de leur guerre contre les dieux et les démons du mal, combien ils ont cru et comment ils ont perdu. En ce temps là, l’islam était absent de l’horizon du monde arabe, socialisme et abolition des nations allaient mêler orient et occident en une seule modernité sous la bannière de Marx et Lénine. Loin du choc des civilisations et des guerres de religions, une lutte des classes acharnée jusqu’au triomphe de la fraternité. Il n’était pas beau ce rêve ? Nadia el Fani lui a construit un lieu de mémoire.
Guy SITBON
(Journaliste-Marianne)
Clap Noir. Deux documentaires sur les pères : OULED LENINE et NOS LIEUX INTERDITS
Cette génération écartelée et malmenée par des destins douloureux, une génération pour qui la politique l’a emporté et qui l’a parfois payé de sa vie, en tout cas, de sa vie privée, certainement, est décrite également par deux documentaristes venues du Maghreb. Dans les deux cas, ce sont des femmes jeunes qui prennent la caméra pour interroger la génération de leurs pères.
Nadia El Fani, dans Ouled Lénine, fait une merveilleuse déclaration d’amour à son père, militant communiste en
16 nov. 2008
Texte de Jean-Pierre Garcia
OULED LENINE
France/Tunisie – 2008
Ouled Lenine est un film essentiel. Pour un pays et son histoire, pour des générations de parents et d’enfants qui se touchent et se croisent. Ouled Lenine témoigne et restera dans les mémoires. Non pas à la manière d’un document brut qui arrache l’attention par la cruauté terrible des images, mais plutôt parce qu’il reconstitue, paroles après paroles, par l’attente et les silences aussi, la mémoire fondamentale d’un pays, celle qui échappe aux discours ou proclamations officielles.
Ce pays, c’est
Qu’est alors le film de Nadia El Fani ? Un documentaire politique ? Oui mais... Un cri d’amour d’une fille (la réalisatrice) pour son père, militant de l’indépendance et du communisme ? Oui, mais encore... Un voyage dans la mémoire, un retour à une époque où juifs, musulmans et chrétiens cohabitaient harmonieusement en
J.-P.G.
29 avr. 2008
Article paru dans le Quotidien. Avril 2008. Tunisie
Le regard attentif, Nadia El Feni sait faire des détails et des histoires du quotidien de beaux films. «Ouled Lénine» est un documentaire de long-métrage qui s’ajoute à une série de projets menés par cette réalisatrice sous le ciel parisien.
Persévérante, Nadia El Feni ne s’est pas contentée des grands succès de son premier long-métrage de fiction «Bedwin hacker». Présenté ici et là dans les grands festivals de cinéma, le film a raflé plusieurs consécrations internationales dont le prix du Meilleur film Maghrébin au festival de Mons en Belgique, une mention spéciale au Grand Prix du festival de films Vues d’Afrique à Montréal, et élu “Best of the Festival” à Sarasota Films Festival aux USA en Février 2004. Tous ces succès ont donné des ailes à cette artiste tunisienne qui s’est penchée parallèlement à ses tournées internationales sur d’autres projets artistiques.
Cinq ans déjà depuis la sortie de «Bedwin hacker», «Ouled Lénine» a vu le jour racontant une histoire très personnelle, mais qui peut être l’histoire de toute une génération des enfants de communistes. Et c’est à l’invitation de l’équipe de «Doc à Tunis» que Nadia El Feni a présenté en avant-première cette nouvelle production cinématographique dont le héros n’est que son père. «J’ai choisi ce sujet car, comme je le dis au début du film, j’ai passé mon enfance, ainsi que ma sœur et les autres enfants de communistes, au sein d’hommes et de femmes militants. A l’époque, c’était dans la clandestinité parce que le parti était interdit, et cela a forgé chez moi un esprit de résistance et une recherche de cohérence par rapport à cet état d’esprit… En voyant grandir ma fille et mes neveux, je me suis aperçue que leur génération ignorait tout de ce passé dans notre pays et il me semble très important que la jeunesse tunisienne ait accès à cette histoire politique de la Tunisie, car il faut savoir d’où on vient pour imaginer où on va… J’entends par là, ne pas se réfugier dans l’obscurantisme religieux en pensant qu’il est la seule alternative! Je suis très heureuse que ce film ait pu être projeté à « Doc à Tunis» et cela grâce à Syhem Belkhodja; en plus c’était une première mondiale et qu’elle ait eu lieu en Tunisie est pour moi un grand bonheur !» a souligné la réalisatrice lors de son passage éclair pour présenter son film. Mais ce rendez-vous tunisien n’était que le début de toute une série de rencontres autour de «Ouled Lénine» qui a été sélectionné en compétition officielle du Festival du film africain, asiatique et latino américain de Milan, Festival «Vues d’Afrique» à Montréal au Canada… D’ailleurs, lors de ce rendez-vous canadien, Nadia El Feni sera invitée à donner une conférence à l’Université de Montréal. En plein chantier artistique et avec un agenda assez chargé, elle nous annonce une autre bonne nouvelle : la naissance de «V.O.», film qui raconte l’histoire d’une comédienne qui présente un spectacle de ventriloque et qu’un jour sa deuxième voix échappe à son contrôle pour prendre la parole malgré elle. Une situation difficile pour cette comédienne qui se retrouve face à des problèmes très compliqués. «V.O.» qui veut dire «Voice over» en anglais et voix off en français est actuellement en développement. A la croisée des chemins entre les projections internationales de «Ouled Lénine» et l’élaboration de «V.O.», Nadia El Feni s’est penchée sur l’écriture d’un troisième long-métrage intitulé «Nous sommes tous des étrangers…»
Imen ABDERRAHMANI